Awelle, de l’agence de Tulle, nous partage son ressentie et son expérience au Portugal (avril-mai 2025)
Tout commence à Faro. L’avion atterrit doucement, la chaleur est déjà là, sèche, enveloppante. Après avoir récupéré la voiture, direction Olhão. À seulement vingt minutes, ce petit village de pêcheurs nous plonge immédiatement dans l’ambiance. On se promène dans les ruelles, les odeurs de poisson grillé nous suivent, les terrasses bruissent de conversations en portugais. On se sent ailleurs, et pourtant bien.
Le lendemain, retour à Faro pour prendre le temps. Flâner le long du port, s’attarder dans la vieille ville, observer les volets colorés, les détails oubliés… C’est une ville tranquille, à taille humaine, où l’on prend plaisir à se perdre.
Puis vient la côte sauvage. Albufeira, d’abord. On devait voir les grottes de Benagil en bateau, mais la mer en avait décidé autrement. Alors on a enfilé nos chaussures, pris les falaises à pied. Et là, c’est un choc. Ces sentiers suspendus au-dessus de l’océan, cette roche ocre qui tranche avec le bleu… c’était magique. La randonnée jusqu’aux grottes, en longeant les falaises depuis la Praia de Falésia, reste l’un des plus beaux moments du voyage. Un conseil ? Partez tôt, avec de l’eau, de bonnes chaussures… et laissez-vous surprendre.
Après cette marche, direction Albufeira centre : une ville jeune, animée, avec sa plage immense, ses petites boutiques, et même un petit train pour découvrir sans se fatiguer.
Le jour suivant, on découvre Carvoeiro. Encore une station balnéaire, mais plus discrète, nichée entre les falaises. On suit les pontons en bois jusqu’aux grottes d’Algar Seco. Marcher au bord de ces cavités ouvertes sur la mer, c’est une sensation particulière, presque irréelle. On déjeune chez Encci Brunch, une adresse qu’on recommande les yeux fermés. Puis pause sucrée à la Fábrica Velha, une fabrique de pasteis de nata comme on en rêve. En fin de journée, à Portimão, on longe la Praia da Rocha sous un ciel doré. Le genre de coucher de soleil qu’on n’oublie pas.
À Lagos, l’ambiance change encore. Ce jour-là, c’est le Festival des Découvertes : décor médiéval, stands colorés, musiques anciennes. La ville vibre, et on se laisse porter. Après un petit tour en train touristique, on file à la Praia do Camilo, une crique cachée entre les falaises. Petit bijou. On regrette de ne pas avoir emporté un pique-nique pour y rester plus longtemps. L’après-midi, cap sur Sagres. La forteresse, le vent, l’océan. Et enfin, le Cap Saint Vincent, là où l’Europe finit. Un moment fort, face à l’infini.
L’avant-dernier jour, on s’offre une pause à Ferragudo. Ce petit village perché au-dessus de l’eau, avec ses maisons blanchies et ses ruelles en pente, a un charme fou. Tout y est calme, fleuri, hors du temps.
Et puis voilà, le dernier jour. Retour à Faro pour un peu de shopping, les valises à moitié pleines de souvenirs et l’esprit encore ailleurs. Le lendemain matin, c’est le retour. Mais une partie de nous reste là-bas, entre les vagues et les pierres dorées.
Des bonnes chaussures de marche (essentielles pour les randos sur falaises)
Une doudoune légère, car le vent peut surprendre
Toujours un maillot de bain dans le sac : les plages apparaissent sans prévenir
Et si conduire vous fatigue : l’appli Uber marche très bien, simple et pas chère
Encci Brunch & Pizzeria – à Carvoeiro : parfait pour un brunch copieux ou une pizza gourmande
Padaria Fábrica Velha – à Carvoeiro : pour goûter aux meilleurs pasteis de nata du séjour