Bienvenue en Laconie
Il est des lieux que le hasard vous fait connaître et qui restent même des années après l’endroit que vous citez en premier quand on vous demande le lieu que vous avez préféré ou celui qu’il ne faut pas manquer. Pour moi, c’est Monemvasia, une cité fortifiée de Grèce, dans le sud du Péloponnèse, sur la partie est de la Laconie.
Le Kastro, la ville historique se situe sur une presqu’île qui est relié par une bande de terre à la nouvelle ville. La première impression en arrivant à Monemvasia, c’est ce grand rocher, nous ne voyons que lui. Par contre lorsque l’on franchit les portes de la forteresse, c’est vraiment une grande surprise qui vous laisse sans voix. La ville est constituée de châteaux, vieilles maisons, de rues pavées, des places et des églises… beaucoup d’églises, pas moins de 40 !
Et pour bien vous en rendre compte avant toute chose, prenez le courage de monter en haut de la ville, c’est assez raide mais ça vaut vraiment le détour, le meilleur moyen d’avoir une vue imprenable sur les toits de la ville et la mer. Vous pourrez vous amusez à trouver les 40 toits…
De la place principale de Monemvasia, dominée par un vieux canon, vous serez face à une église et une mosquée du XVIème qui abrite la collection archéologique de la ville.
Dans les ruelles de la ville basse, le temps s’arrête, assis en terrasse d’un petit café, sous un lit de vignes, en buvant un café froid (les meilleurs de tous), c’est juste un moment parfait.
Vous regardez cette vie qui amplifie le charme de Monemvasia, les anciens qui en plus de faire tourner leur Komboloï, joue au Tavli, et discute avec le Pope qui vient à leur rencontre. Même si cette scène n’ai pas unique en Grèce, il faut dire qu’ici, la sérénité du lieu, amène une autre dimension à tout ça.
Il existe beaucoup de très belles plages aux alentours de Monemvasia, pourtant vous pouvez plonger dans les eaux cristallines directement tout en bas du village, en vous promenant, vous arrivez devant une nouvelle porte, un rocher plat et une échelle, c’est la plage de Porbello et vous voilà dans l’eau magnifique. Elle est peu fréquentée, à part par les « mamas » du village qui passent beaucoup de temps à faire trempette et à beaucoup discuter, on imagine facilement, qu’elles font le tour des ragots du village.